Aujourd’hui, je vous présente le travail de Kit Vincent, artiste canadienne qui présente des oeuvres très graphiques et parfaitement colorisées.
Elle superpose plusieurs épaisseurs de tissus, qu’elle recoupe pour faire apparaitre les couches du dessous. J’adore ça, aussi bien les couleurs que les lignes très graphiques.
Découvrez-en plus sur son site ici.
Edit du 15 juin 2015 – Pour répondre à beaucoup de commentaires, je ne connais pas la technique utilisée ici. C’est le propre des artistes de partir d’une technique, d’en explorer toutes les possibilités, puis de la réinterprêter en fonction de leur besoin.
Ce qui est sûr, c’est que ça n’est pas de la Mola. Je pense que ça n’est pas de la chenille, en tout cas pas de la manière classique, surtout les 2 premières oeuvres, très irrégulières. Mais effectivement, celà s’en inspire surement, comme une autre artiste que je vous avais présenté ici.
Ah oui, j’aime beaucoup. Il me semble que cette technique existe en Inde je crois. Un nom en a et avec un l aussi, … le MOLA.
Mais Emma pourquoi dites-vous colorisées. Je ne connais ce terme que pour les films noir et blanc sur lesquels on a mis de la couleur. Cela signifie–t-il autre chose ici ? Ou bien est-ce une erreur d’écriture ?
ce n’est certainement pas la mola qui elle vient des Indiens Kuna…
J’ai seulement dit que c’était la même technique de base.
non, ce n’est pas du tout la même technique, pas du tout. La mola est un appliqué inversé, fait en dégageant une ou plusieurs couches de tissus successivement. Ici c’est de la « chenille », on pique des lignes parallèles sur la totalité des tissus empilés, puis on coupe entre ces lignes , les tissus, sauf celui de base
J’aime beaucoup cette façon de faire vivre les couleurs. Mais… il y a toujours un mais…je trouve qu’elle s’enferme un peu trop dans ce style particulier, avec cette « science » d’harmonie des couleurs, elle pourrait « s’élargir ». très belle journée Emma, merci de ce partage.
Les figures géométriques sont tout de même très variées. C’est ce que l’on appelle un style. C’est à cela que l’on reconnaît un artiste, il a un style. Ce qui m’étonne moi, c’est l’éternel recommencement. Comment font -ils pour refaire toujours et encore même style et même technique sans se lasser ? Mais je ne suis pas une artiste et j’aime presque tous les styles, je m’éparpille de Yan Patek aux modernes comme Jen Kingwell en passant par la repro, les japonaises comme Reiko Kato et Yoko Saïto et beaucoup d’autres, et aussi…. moi-même. Je commets parfois des créations…… sans style défini. C’est clair je peux faire du joli mais je ne suis pas une artiste.
Quelle jolie palette de couleur ! Que la vie est belle en couleur !! Merci Emma de nous le rappeler par ce merveilleux travail ! atelier63silenceellecree
Pourrait on avoir un tuto sur la technique je ne vois pas bien comment elle s’y prend sinon c’est très intéressant
C’est vrai elle a une signature, un style mais elle pourrait peut être élargir
C’est la technique de l’appliqué inversé. Vous superposez un tissu rouge, un autre bleu et un troisième jaune. En évidant une partie du jaune, on voit le bleu. Puis en évidant une partie du bleu qui est apparu, on voit le rouge. Ce qu’on ne voit pas sur les photos, ce sont les coupes. Sont-elles laissées à bords vifs ou bien ourlées.
Il y a un tissu de fond sur lequel on coud plusieurs épaisseurs de tissus ensemble (4ou5) à intervalles réguliers et ensuite on coupe les intervalles ( avec un cutter spécial ) les différentes épaisseurs sauf le tissu de base et ensuite on assemble les différents blocs entre eux..; on brosse pour effilocher , donc c’est à bords vifs . Et ce n’est pas la technique de l’appliqué inversé…
Celui-ci est tres bien décrit, c’est ce que nous appelons la technique de « chenille » ici en Ontario. J’aime beaucoup votre blog. J’y reviendrai.
ah oui !!!! j’aimerais bien une démonstration de cette coupe ??
Emma s’il vous plait, à vos ciseaux ou autres cutters !! nous avons toutes des carrés à empiler ? et après on fait comment ??? à bientôt …..
Joli jeu de couleurs,j’ai fait des essais avec cette technique de superposition de tissus puis de découpages pour faire apparaître les autres tissus,c’est amusant à essayer mais il faut beaucoup de tissus.
La Mola est une autre technique avec moins de tissus à empiler et j’ai préféré,il y a ensuite le jeu des broderies dans les motifs que l’on forme.C’est varié.
Merci Emma pour la présentation de cette artiste qui maitrise sa technique.
Amicalement
Bonjour, je crois que cette technique s’appelle « la chenille ». J’ai déjà vu ça dans certaines expos : on realise même des portraits …. C’est la superposition des tissus et le choix aussi de tissus comme dans tout qui font la beauté du travail. Cette technique est reprise dans un Magic patch . Maria Teresa
http://kitvincent.ca/slideshowpro/albums/album-7/lg/Moby_Dick_74h77w_6.jpg
Je n’ai pas très bien compris ce que nous explique jenny Joris-Bovy . En particulier les blocs, je ne vois pas comment ils sont obtenus.
Ci-dessus le lien pour voir une œuvre qui satisfera celles ici qui trouvaient le travail de l’artiste trop fermé.
pour la technique : cela s’appelle en anglais slashing (et aussi chenille en français) et voici un article qui en parle http://www.threadandneedles.fr/blog/11117-techniques-le-slashing-et-la-chenille/
bonjours emma je voulais commander le sac ;;estce vraiment epuisé????merci pour la reponse bonne journée
Voila une technique qui ouvre le débat !!!! je connaissais sans pour autant l’avoir pratiqué , ce que je vais m’empresser de faire . Pour commencer sur un carré 20×20 et ensuite des ATC ? et plus grand si affinité . Très bonne fin de semaine à toutes les » Chenilles » Et bravo Emma pour cette nouvelle rencontre . Maud
Je ne connais pas exactement la technique utilisée, car c’est le propre d’un artiste d’imaginer ses propres techniques, mais ce n’est ni de la Mola, ni de la chenille, peut-être une sorte de shlashing. Les morceaux sont superposés de manière réfléchie, ceux du dessus ne cachant que partiellement ceux du dessus.
Bonjour Emma
En effet, c’est la technique de » la chenille » très facile à réaliser et qui donne un bel effet.
Mais cette artiste a vraiment un superbe style que j’aime beaucoup.
Encore une fois, merci Emma pour cette nouvelle découverte.
bien beau toutes ces couleurs bisous
je ne connais pas la technique…je regarde, j’admire, je trouve cela très beau
Je connais cette technique, je l’ai pratiquée et je l’aime beaucoup.
Mais il ne s’agit pas du « MOLA »qui n’est pas du tout la même technique.
Merci EMMA de nous avoir permis de connaître ou retrouver cette technique
et félicitations à l’artiste.
Christiane.
Hé oui, c’est bien de chenille dont il est question et là, l’artiste n’ébouriffe pas ce qu’elle obtient, comptant sur le mouvement naturel d’un tissu plus ou moins léger et souple pour laisser entrevoir, ou pas, les couleurs des couches internes. C’est cette suggestion qui fait l’effet et permet cette fonte des couleurs entre elles. Je trouve le résultat tout à fait vibrant. Belle découverte, Emma !
Bonjour, très joile
très jolie
J’aime beaucoup cette technique, mais je préfère le travail où les fibres ne s’entrecroisent pas !
magnifique !!!!
J’aime beaucoup ce travail de la Mola des Indiens Kuna mais il est vrai que cela ne ressemble pas du tout au vrai style Mola qui représente des animaux des fleurs lavie paysanne de ces gens
Mais c’est très beau,merci de nous l’avoir fait connaître
Amitié
Eva
Je me demande soudain… Existe-t-il des artistes textiles masculins???
Oui Lamouette, j’en passe régulièrement ici!
de très belles couleurs .mais quelle technique?
merci emma
bonjour, j’aimerais avoir des adresses où je pourrais commander des kits de patchworks merci
Je viens de tomber sur cet artiste et de lire vos questions.
Comme l’a précisé Papelhilo, c’est bien la technique du slashing. J’en ai déjà fait plusieurs fois et le résultat est intéressant.
Si on le confond avec la technique de la chenille, c’est que l’artiste, ici, travaille de façon linéaire, alors qu’on peut faire des spirales ou des petits carrés.
Plusieurs couches de tissus sont superposées (on peut y mettre même nos petites chutes de tissus de toutes les couleurs) sur un fond.
Puis on recouvre le tout avec un grand morceau de tissu et l’on pique l’ensemble en créant des dessins géométriques (quadrillage, spirales, lignes).
On découpe ensuite entre les coutures en évitant de couper le tissu du fond.
Les différentes couches de tissus apparaissent alors.
Pour un aspect un peu usé et effiloché, un passage en machine s’impose (dans un filet, pour éviter les paquets de fils dans le tambour).
http://ptitesid.canalblog.com/archives/2012/10/25/25403766.html
Hum, en y regardant bien, Kit Vincent n’utilise pas le slashing dans toutes ses oeuvres et quand elle l’utilise , elle ne va pas jusqu’à l’étape finale du lavage en machine.
Elle superpose, pique à la machine et ouvre autour des coutures.
Le résultat reste plat parfois et son travail parait plus construit.
Il faudra que j’essaie sa technique un de ces jours. C’est toujours intéressant de découvrir de nouvelles façons d’exploiter le tissu.